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La manifestation a eu lieu grâce à l'appel des organisations d’étudiants chiliens, d’écologistes et des chiliens de la diaspora, notamment à travers les réseaux sociaux. Les participants ont parcouru le centre ville de Paris depuis la place Salvador Allende, face à l’ambassade du Chili, jusqu'au Parvis des droits de l'homme, situé place du Trocadéro à Paris. Le Parvis des droits de l’homme a reçu son nom en 1985, à l’initiative de François Mitterrand, Président de la République française.
« Piñera, la Patagonie n'est pas à vendre! », a notamment scandé la foule, parmi d'autres slogans hostiles.
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La marche s'est déroulée dans le calme, encadrée par la police française sur tout son trajet. Les manifestants ont parcouru les avenues et boulevards huppés du quartier des ambassades et de la Tour Eiffel, sous les regards surpris et amusés de touristes et passants, qui furent informés de l’évènement par des manifestants et autres pamphlets imprimées pour l’occasion.
Une fin d’après-midi ensoleillée et printanière a servi de cadre aux manifestants, qui ont fini leur protestation en chantant et dansant une « cueca », danse traditionnelle chilienne, sur fond de Tour Eiffel.
Des manifestions similaires se sont déroulées à Berlin, Genève, et d’autres villes et capitales européennes.
MC
