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jeudi 7 juin 2012

ARAUCARIA SOUTIENT TRÈS HAUT LE PHOTOREPORTAGE « NUEVE ONCE »

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HOMMAGES ET DISCOURS POLITIQUES SE DÉROULENT DANS LE CADRE ATYPIQUE D'UN CIMETIÈRE AU MILIEU DES TOMBES ANONYMES OU CÉLÈBRES. PHOTO ANITA POUCHARD SERRA 
Il se souvient d’un autre 11 septembre, celui de 1973 et du coup d’état, mené par la junte du Général Augusto Pinochet avec l’appui nord-américain. Un 11 septembre qui provoquera la chute et le suicide du président socialiste Salvador Allende, dans un Palais de la Moneda bombardé sans relâche par l’armée et qui marquera le début de 17 ans de dictature aux conséquences encore palpables dans le Chili d’aujourd’hui. 
C’est une coïncidence troublante du calendrier qui, dans un Sud rebelle, devient le symbole d’une histoire en mouvement où les victimes de demain sont parfois les oppresseurs d’hier. Au cœur d’un Chili à la mémoire complexe, secoué par la révolte des étudiants pour une éducation publique gratuite, Nueve Once est le récit photographique d’une journée, dédiée à une marche rituelle, où les souvenirs s’entremêlent, et où les luttes avortées d’hier cherchent un nouveau souffle. 


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LA FOULE SE DISPERSE ENSUITE POUR SE RECUEILLIR DEVANT LES TOMBES EMBLÉMATIQUES, COMME ICI CELLE DE SALVADOR ALLENDE. PHOTO ANITA POUCHARD SERRA 
Une date qui semble être le trait d’union entre deux générations ; celle de l’Unité Populaire rêvée par Allende, brisée par des années de répression et celle d’une génération qui ne connait pas la peur et qui se surprend à rêver même si les vieux démons du passé ne rodent jamais très loin et viennent jouer les trouble-fêtes. 
Entre les tombes et les drapeaux militants, sous les yeux de Salvador Allende, Victor Jara et tant d’anonymes qui y reposent, les blindés partent à la chasse et disperse la foule venue se recueillir.